jeudi 5 décembre 2013

Délimitation des frontières africaines: la France a remis les archives à l'Union africaine

Ce mercredi 28 novembre, à Addis Abeba, la France a remis officiellement à l’Union africaine des copies papiers et numérisées d’archives françaises relatives aux frontières africaines. Les documents remis correspondent à 45 traités, concernant une vingtaine de pays d’Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est, pour une période allant de 1845 à 1956. Ils pourront être utilisés par tous les Etats membres, engagés dans un processus de délimitation des frontières qui doit s’achever en 2017. L’organisation panafricaine a adopté comme principe depuis sa création que les frontières héritées de la colonisation sont intangibles pour les territoires devenus Etats indépendants.
L’Afrique compte 80.000 km de frontières, mais seuls 30% sont précisément démarquées. Un plan a donc été mis en œuvre en 2007, afin que la délimitation entre les pays soit officiellement établie, avec comme base les frontières de l’époque coloniale.
Pour Aguibou Diarrah, responsable de ce programme, il était ainsi indispensable de disposer de ces documents remis par la France pour espérer achever le processus, puisque ce sont eux qui permettront d’arbitrer d’éventuels conflits. « L’intangibilité des frontières africaine repose sur les archives. Ce sont les frontières héritées de la colonisation. Donc ces archives sont des documents qui permettront de façon certaine à démarquer ces frontières sans créer de problèmes. »
Numérisation
Avec comme objectif ultime que la frontière devienne une passerelle davantage qu’une barrière, l’Union africaine veut jouer un rôle de facilitateur entre les Etats. L’accès à ces traités historiques leur sera facilité par la numérisation des quelque 500 pages, qui permet d’ailleurs souvent une meilleure lisibilité qu’une simple photocopie.
Brigitte Collet, l’ambassadrice de France à Addis Abeba, souligne en effet la grande précision de ces archives. « Ces documents sont accompagnés des cartes de l’époque. Et quand vous regardez certains de ces traités, ils contiennent des précisions géographiques extrêmement fines. Donc je pense que c’est vraiment une aide très précieuse à ce travail de délimitation. »
Un travail pour lequel l’Allemagne a déjà remis ses archives, en juin dernier, alors que les autres anciennes puissances coloniales du continent, comme la Belgique et le Portugal, ont elles aussi été sollicitées.
mage :
La carte de l'Afrique, revue et corrigée

mercredi 4 décembre 2013

Sénégal : elle refuse un visa pour la France plutôt que d'être "traitée comme une moins que rien"

Bousso Dramé, lauréate du concours d'orthographe organisé par l'Institut français de Dakar, a refusé de participer à un voyage en France pour suivre une formation à laquelle son prix lui donnait droit. Indignée, elle explique son geste et les raisons de sa colère.
C'est le geste symbolique d'une Africaine indignée. En avril, Bousso Dramé remportait le concours d'orthographe organisé par l'Institut français de Dakar dans le cadre de la semaine de la Francophonie. Le 27 juin, en guise de récompense, la lauréate devait se rendre en France pour y suivre une formation en réalisation de films documentaires. Mais au lendemain de l'obtention de son visa, la jeune consultante a décidé de renoncer à séjour en signe de protestation.
Elle s'en explique dans une lettre ouverte adressée au consul général de France et au directeur de l'Institut français, qu'elle vient de publier sur Internet : « Durant mes nombreuses interactions avec, d’une part, certains membres du personnel de l’Institut Français, et, d’autre part, des agents du Consulat de France, j’ai eu à faire face à des attitudes et propos condescendants, insidieux, sournois et vexatoires. »
Le consul général de France à Dakar, Alain Jouret, se dit quant à lui « désolé » d'apprendre la mésaventure de Bousso Dramé, non sans préciser qu'il lui eût semblé préférable de prendre contact avec ses services afin de tirer la situation au clair avant de prendre sa décision.
 
Jeune Afrique : comment s'est passée la rencontre visant à préparer le voyage ?
On nous a expliqué comment allaient se dérouler le séjour et la formation. Ce qui m'a frappée, c'est que notre interlocutrice formulait avec insistance des recommandations infantilisantes : nous devions bien nous comporter et veiller à véhiculer une bonne image, car nous étions en quelque sorte les représentants de l'Institut français du Sénégal… En substance, elle nous demandait de bien nous tenir pendant ce séjour. Je n’ai pas apprécié cette attitude paternaliste.
L'objet de ce voyage c'est de suivre une formation, pas de faire du tourisme et de profiter de la France.
Y a-t-il eu d'autres réflexions qui vous aient choquée ?
Oui. On nous a précisé que nous allions recevoir un per diem extrêmement généreux, tout en nous mettant en garde : « Faites attention, vous allez être tentés par le shopping, il y a beaucoup de choses à acheter à Paris. Et surtout, gardez-vous de tout dépenser et de laisser une note impayée à l'auberge de jeunesse sinon vous empêcheriez les futurs candidats de bénéficier de cette opportunité ! »
Ensuite, on nous a expliqué que la formation prendrait fin le 11 juillet et que nous rentrerions à Dakar dès le lendemain, sans même une journée de battement. Étant donné que j'ai de la famille et des amis en France, j'ai souhaité étendre mon séjour de trois jours, en prenant tous les frais à ma charge. Je les ai senties très frileuses, prétextant que ce serait impossible, que l'ambassade soupçonnerait que je compte rester en France illégalement. Là aussi, on m'a rétorqué : « Vous savez, personne n'a le profil-type d'un immigré clandestin », ce que j'ai trouvé insultant. « Mademoiselle, l'objet de ce voyage c'est de suivre une formation, pas de faire du tourisme et de profiter de la France », m'a-t-on rétorqué. Il m'a fallu énoncer par écrit que j’étais prête à renoncer au voyage pour obtenir gain de cause.
 
Pourquoi, dans ce cas, avez-vous annulé votre séjour ?
Lorsque je me suis rendue au consulat de France pour déposer mon dossier de demande de visa, et une autre fois pour récupérer mon passeport, j'ai été reçue par une guichetière extrêmement désagréable. Quand j’ai fini par lui faire remarquer qu'elle ne respectait pas la plus élémentaire courtoisie, elle m'a répondu qu'elle n'était pas payée pour être courtoise ni pour distribuer des sourires. Je lui alors expliqué qu'aujourd'hui, à cause de ce genre d'attitudes, l'image de la France se trouvait écornée en Afrique, particulièrement chez nous.  « Que vous me trouviez désagréable ou pas, cela importe très peu », m'a-t-elle répondu. J'étais très en colère et le ton est monté au point qu’un garde sénégalais est même venu m’extirper de la cabine. En quittant l'ambassade, j'ai décidé, le cœur lourd, de renoncer à ce voyage.
 
Quel message entendez-vous faire passer en prenant cette décision ?
Si le prix à payer pour bénéficier de cette formation est d'être traitée comme une moins que rien, je préfère renoncer à ce privilège dans sa totalité. Subir une telle attitude dans mon propre pays est quelque chose que je ne peux accepter sans réagir. J'ai aussi voulu poser un acte symbolique pour mes frères et soeurs sénégalais qui, tous les jours, se font écraser dans les ambassades de la zone Schengen.
Je veux espérer que ma décision fera réfléchir les autorités consulaires des différents pays qui adoptent ce type d'attitude à l'égard des Sénégalais, nous traitant comme des voleurs ou des clandestins en puissance.
Photo : Bousso Dramé, lauréate du concours d'orthographe de l'Institut français de Dakar. © DR
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Propos recueillis à Dakar par Mehdi Ba


 

 

lundi 2 décembre 2013

Youssou Ndour lance Youtel, la Quatrième licence de téléphonie au Sénégal !!!

Après s’être hissé à la tête des médias sénégalais (TFM, RFM et l’Observateur), le groupe Futur Médias veut se lancer dans les télécommunications et se déclare candidat à la soumission pour l’attribution de la quatrième licence de téléphonie au Sénégal.
 
C’est le président du groupe, Youssou Ndour, qui en a fait la révélation dans un entretien qu’il a accordé au quotidien l’Observateur.
« Futurs Médias va se positionner pour la 4ème licence de téléphonie au Sénégal », a révélé Youssou Ndour. « Nous sommes des Sénégalais.
Pourquoi accepter qu’on donne certaines choses aux autres ?», s’interroge la star mondiale. Avant d’ajouter qu’il est capable de réunir la somme requise.
« Mon ambition est d’avoir une multinationale et je compte partager cela avec tout le groupe », conclut-il, tout en n’excluant pas de s’ouvrir à la sous-région.

mercredi 27 novembre 2013

Le général Amadou Sanogo, ex-chef de la junte malienne, écroué

BAMAKO (Reuters) - Le général Amadou Sanogo, responsable du coup d'Etat de mars 2012 au Mali, a été arrêté par les forces de sécurité maliennes et écroué mercredi sur décision de justice, a annoncé le ministre de la Défense.
Le général Sanogo a été inculpé de meurtre, une information impossible à confirmer auprès du ministre de la Défense, Soumeylou Boubeye Maiga.
Un porte-parole du groupe de militaires ayant participé au coup d'Etat de mars 2012 n'a pas souhaité faire de commentaires.
Le nouveau président malien élu cet été, Ibrahim Boubacar Keïta, a deux priorités, selon les observateurs : restaurer l'autorité de l'Etat sur l'armée et reprendre le contrôle total du nord du pays.
Selon la source judiciaire interrogée par Reuters, le général Sanogo a été interrogé sur les violences commises par l'armée dans le contexte d'un contrecoup d'Etat survenu peu après son arrivée au pouvoir en mars 2012. L'interrogatoire a aussi porté sur des infractions financières relatives à des transferts d'argent public dont le général est soupçonné.
"Il doit rendre compte de l'utilisation des sommes reçues par le ministère de la Défense", explique-t-on, sous le sceau de l'anonymat.
Il n'a pas été précisé si l'enquête avait ou pas un lien avec un rapport public publié cette semaine, selon lequel 49,4 milliards de francs CFA (75 millions d'euros) ont été perdus en 2012 en raisons de fraudes et de mauvaise gestion.
CONVOCATIONS IGNORÉES
Amadou Sanogo a ignoré à plusieurs reprises des convocations du ministère de la Justice qui souhaitait l'interroger au sujet de la mort de six personnes lors d'une manifestation de militaires en septembre 2013.
Après avoir cédé le pouvoir sous la pression internationale l'an dernier, Amadou Sanogo, qui était alors capitaine, a dirigé une commission chargée de réformer l'armée. Il a été démis de ce poste en août dernier mais il a conservé son rang de général.
Corinne Dufka, de l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), qualifie la mise sous les verrous du général Sanogo de "très importante" et souligne le courage de la justice malienne face à cette personnalité très puissante.
Mais, ajoute-t-elle, d'autres victimes d'exactions au Mali attendent elles aussi que justice leur soit rendue.
Le coup d'Etat de mars 2012 a créé un vide du pouvoir à Bamako dont ont profité des rebelles touaregs, alliés à des combattants islamistes, pour s'emparer du nord du Mali.
Une intervention militaire de la France en janvier 2013 a chassé les islamistes du nord du pays, où ils avaient évincé leurs anciens alliés touaregs, après avoir stoppé leur avancée sur Bamako. Elle a été suivie cet été par l'élection d'Ibrahim Boubacar Keïta.
Tiemoko Diallo, Bertrand Boucey, Jean-Stéphane Brosse et Danielle Rouquié pour le service français.
 
Photo : Le général Amadou Sanogo, responsable du coup d'Etat de mars 2012 au Mali, a été arrêté par les forces de sécurité maliennes et écroué mercredi après avoir été interrogé par un juge. /Photo …plus  d'archives/REUTERS/Joe Penney  moins 

mardi 19 novembre 2013

Drame familial à Abidjan: A l’obtention du visa pour les USA, on lui révèle que de ces 5 enfants, 2 ne sont pas de lui.

 
C’est le regroupement familial du couple Kouadio qui va relever un vieux secret partagé entre l’amour d’un homme et l’adultère d’une femme que le temps avait jusque-là protégé. 
Lundi dernier à l’ambassade des USA à Abidjan, c’est un mari inconsolable que l’obtention du visa pour ses enfants a permis de découvrir les tromperies de sa femme. Les larmes aux yeux il se retenait pour éviter de passer pour ridicule dans ce hall plein de
 Ambassade des USA à Abidjan, Côte d’Ivoire                                                          demandeurs de visas.
En effet vivant aux États-Unies depuis quelques années, il a pu obtenir la nationalité américaine. Il a donc décidé d’organiser un regroupement familiale. Sa famille est composée de cinq enfants ainsi que sa tendre épouse. Ils rempliront toutes les formalités d’usage pour le regroupement familial sur le sol américain. Monsieur Kouadio fera même coïncider ses congés professionnels pour être à Abidjan avec les siens afin de repartir ensemble pour cette nouvelle vie au pays.
Comme recommandé par les services de l’ambassade en plus des documents administratifs un test d’ADN est effectué sur tous les membres de la famille pour prouver leur filiation commune. La semaine dernière pour le retrait des fameux visas, qui aurait pu imaginer un seul instant ce qui attendait cette famille « soudé »?.
« Monsieur, nous sommes désolé mais deux des enfants présentés ne pourront se faire établir de visas car n’étant pas de vous« . Comme un marteau qui venait de l’assommer il ne comprenait pas. Pourquoi tous étaient de lui sauf le 3e et la dernière? Son regard croisait sur le coup celui de sa femme assise à une chaise de lui. Le silence dans la pièce était pesant et personne n’osait le briser, pas même l’agent du consulat qui malgré sa lourde tâche et le monde qui attendait dehors n’osait prononcer un mot.
De peu l’infortuné verserait des larmes à la vue de « sa dernière fille de 4 ans » qui venait d’ouvrir la porte du bureau ou se trouvait « ses parents ». Ce fut l’occasion pour le couple de prendre congé de l’agent administratif de l’ambassade.
Dehors attendait le reste de la famille qui ne se doutait de rien malgré la lourde atmosphère qui prévalait. Que s’est-il passé pour en arriver à cette situation? Que deviendra cette famille? autant de question qui mérite attention.
Si nous n’avons pu avoir échos de la suite de cette histoire, nous pouvons néanmoins nous interroger sur l’avenir de cette famille qui pourrait être traumatisé à vie à cause des effets collatéraux de cette grossière infidélité.
Fulbert KOFFI

jeudi 14 novembre 2013

Côte d’Ivoire: Scandale sexuel à la présidence.


Selon une source très crédible, proche parmi les proches du chef de l’Etat Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, le Ministre Bruno Nabagné Koné, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, marié de longue date, a enceinté la nièce et conseillère en communication du chef de l’Etat, mademoiselle Masseré Touré, une ancienne de Jeune Afrique. Cette idylle entre les deux tourtereaux serait à la base des brouilles entre le ministre Koné Bruno et son épouse légale et légitime.
Les deux seraient en instance de divorce selon notre source. Surtout à l’annonce de la grossesse de la nièce de chef de l’Etat, l’épouse du ministre Koné Bruno y a vu une trahison de la part de l’homme à qui elle a tout donné. Aujourd’hui ministre des NTICS et porte-parole du gouvernement, il est prêt à se séparer d’elle pour la nièce et conseillère en Communication du chef de l’Etat, afin de rentrer dans les bonnes grâces de ce dernier.
Ainsi va la République de Côte d’Ivoire sous le régime Ouattara, où tout s’entrechoque et s’emmêle, et où un ministre porte-parole du gouvernement, de surcroît marié, peut commettre l’adultère avec une nièce du Président, et l’enceinter au vu et au su de tous, au point de mettre son mariage en péril, pour certainement conforter sa position à l’intérieur du régime.
 
Le porte-parole du gouvernement, marié, enceinte la nièce et Conseillère en Communication du chef de l’Etat
Nous y reviendrons.
Serge Touré

jeudi 31 octobre 2013

Ghana : 43 Chinois, 2 Indiens et 1 Américain arrêtés pour exploitation illégale d’or

Au moins 43 Chinois, deux Indiens et un Américain ont été arrêtés pour exploitation minière illégale au Ghana. Ce qui porte à 600 le nombre d’arrestations pour ces activités illicites depuis le mois de juin.
...
L’exploitation illégale des mines est un véritable fléau au Ghana. Au moins 46 étrangers, dont 43 Chinois, deux Indiens et un Américain, ont été arrêtés la semaines dernière dans le centre du pays pour avoir exploité des mines d’or sans autorisation, a indiqué ce jeudi à l’AFP un responsable de l’immigration. L’opération à leur encontre menée par les forces de l’ordre ghanéennes a duré sept jours, portant le nombre des arrestations à plus de 600 depuis le mois de juin. La majorité de ces exploitants illégaux seraient originaires de Chine. Les autorités ghanéennes vont ensuite décider si les mis en cause seront poursuivis ou expulsés du pays.
Pour les déloger de ces mines et les interpeller, les forces de l’ordre ont fait usage d’armes à feu, effectuant des tirs. L’opération n’a toutefois fait aucun blessé. Plus de 4 500 Chinois ont quitté le Ghana depuis que les autorités ont adopté une loi interdisant aux étrangers de participer à l’extraction de l’or dans des mines artisanales.
La ruée vers l’or
Selon Francis Palmdeti, porte-parole des services d’immigration ghanéens, il « semble que tous ces gens travaillaient dans de petites exploitations », soulignant que l’Américain était d’origine indienne et qu’il était le premier citoyen américain arrêté pendant ces opérations de répression. D’après le responsable, ces dernières semaines les étrangers qui sont restés se cachent dans la journée et vont travailler la nuit sur leur site.
 
Le Ghana, deuxième plus grand producteur d’or en Afrique, après l’Afrique du Sud, est devenu un véritable eldorado pour de nombreux étrangers issus des quatre coins du continent. Chinois, Russes, ressortissants d’autres nationalités, mais aussi des Africains sont arrivés en masse dans le centre du pays, à la recherche du précieux métal. Seulement ce trafic illégal ne se fait plus dans l’impunité. En tous cas depuis que le chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama, a mis en place en juin une force conjointe spéciale (police, armée, services de l’immigration) dans les régions minières pour chasser les mineurs étrangers qui n’y sont pas autorisés à exploiter.

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